Mon tout dernier autographe politique du quinquennat du président Hollande sera pour son ultime représentante au ministère de la culture, Madame Audrey Azoulay.

J'ai rencontré Madame la Ministre assez fortuitement car elle assistait, tout comme moi, à une des représentations de la pièce  " Vera " donnée au Théâtre des Abbesses au tout début de ce mois d'avril. 

Dernière incursion politique de l'année 2016 avec l'ancienne Ministre de la Culture qui a exercé sa fonction sous le gouvernement de Manuel Valls de 2014 à 2016. 

S'il n'est jamais très évident d'aborder les politiques ( souvent beaucoup trop de contraintes que sont les journalistes ou les agents de sécurité autour d'eux), ce ne fut pas le cas avec Madame Pellerin. Je pus la rencontrer tranquillement près de sa voiture, juste avant une interview qu'elle devait donner dans les locaux de RTL au tout début du mois d'octobre dernier. Patientant une cigarette à la main, elle fut d'ailleurs un peu étonnée de l'attroupement qu'il y avait devant l'entrée. Il faut dire que, bien malgré elle et sans le savoir sans doute, la célèbre station radiophonique de la rue Bayard célébrait aussi ce jour-là ses 50 ans d'antenne.

Quelques soient nos revendications ou nos réclamations, si il y a bien une chose que je n’apprécie que modérément, c’est cette espèce de familiarité qui s’instaure entre la plèbe et les élu-e-s de la République une fois que ceux-ci ont quitté le perron.

 J’ai sans doute une opinion faussée de ce que leur fonction représente : L’élu et mandaté que je suis (pas politique cependant…J), loin d’être intrigant et carriériste mais croyant quand même à quelque chose et surtout en un monde plus apte à mieux redistribuer les richesses ne s’abaissera jamais à être insultant avec Valérie P. ou ignoble avec Roselyne B…

Tout ça pour dire que ma passion, mon hobby, ma « danseuse » est certes d’avoir un autographe, une dédicace ou une simple signature mais si je peux échanger avec la personnalité rencontrée, c’est mieux et surtout il est hors de question de le faire de manière grossière.

Loin de moi donc de l’aborder avec un tutoiement déplacé du genre «Allez Rama, une photo s’il te plait » comme j’ai pu l’entendre et préférerai plutôt lui donner du Madame la secrétaire d’état car je respecte trop sa nomination passée.

Cela fait peut-être vieille France mais je me suis toujours comporté ainsi avec les personnalités politiques rencontrées.