" Tomber 7 fois, se relever 8 " pourrait être l'adage préféré de cette actrice dont j'ai apprécié la brêve rencontre l'été dernier.

Que je déteste parfois les gens qui sont derrière moi et qui sont (également comme moi) impatient de rencontrer tels stars ou telles personnalités dans l'espoir d'un selfie ou d'un autographe. Notre temps pour leur parler est compté et parfois, il faudrait donner encore plus de temps au temps....Et Dieu sait que j'en ai manqué le jour ou j'ai pu parler avec cette comédienne au courage immense.

Le destin, dont la carrière cinématographique aurait pu être grandiose et tout autre ( Ours d'argent de la meilleure actrice au Festival du film de Berlin en 1986 pour le film "Rouge Baiser" à tout juste 18 ans pour rappel) s'en est hélas chargé vu qu'une saloperie de virus nommé HIV s'est ancré en elle peu après la privant de rôles au cinéma qui auraient confirmer sa gloire naissante ( Les assurances ne veulent pas prendre de risque avec des légendes du cinéma qui n'ont d'autre tort que leur âge certes respectable mais surtout avancé et qui pourrait mourir sur un tournage alors, pensez donc une jeune séropo de 18 balais....).

Et comme un malheur ne venant jamais seul, Charlotte Valandrey, fatiguée, usée par ce putain de virus mais toujours vaillante et vivante malgré l'espérance de vie éphémère que les médias et la science balbutiante voulaient nous faire croire à cette époque-là ( Séropositivité ne voulait pas dire que le Sida s'était déclaré....On peut vivre toute sa vie en étant séropositif et être toujours le grand et spectaculaire basketeur que la NBA ait connu, n'est-ce pas Mr Magic Johnson ?) subit une greffe de coeur en 2003.

Ma réaction à l"époque fut, suite à ce nouveau coup du sort, qu'elle aurait été l'héroine idéale d'un roman de Emile Zola....Vous comprenez maintenant pourquoi je dis que que l'adage " Tomber 7 fois mais se relever 8 ". Charlotte Valandrey aura toujours un coup d'avance malgré les aléas de la vie qui lui sont tombés dessus...

Chapeau Bas, Mademoiselle Charlotte, vivre depuis 12 ans avec le coeur d'une autre, c'est quelque chose pour moi d'incroyable, d'irréel...Si vous saviez comme j'ai parfois du mal de vivre avec ce que j'ai dans ma propre tête...Alors, je ne m'imagine aucunement avec le coeur d'un autre....Pourtant, vous l'avez fait vous ...Respect comme on dit maintenant....Et encore merci du temps ( malgré la file d'attente des personnes qui s'allongeaient pour vous rencontrer ) que vous m'avez consacré pour les 2 dédicaces.

Certes, c’est Marie Gillain qui a gagné la statuette dorée de la révélation féminine cette année pour sa composition de Vanda dans « La Vénus à la fourrure » mais je suis prêt à prendre tous les paris du monde que Demoiselle Roxane a une grande et belle carrière devant elle.

Il est parfois étrange que certaines personnalités se fassent autant rares dans les médias. C’est un peu le cas de la « Figlia d’Arte » d’Antoine « Ra…Ra…Rapido » de Caunes.

Brillante et combattive dans le méconnu « Un frère » qui lui a fallu le César du meilleur espoir féminin à la fin des années 90, son chemin (de croix ?) cinématographique a été ardu ensuite : De scènes éparses en caméos anecdotiques à mon goût, c’est peut-être son choix de carrière ou de vie personnelle qui ont fait que les petits cailloux de sa carrière au cinéma se soient retrouvés autant clairsemés.

Certes, les amateurs de musique live et possédant un abonnement à Canal + se rappellent d’Emma en énergique présentatrice de « La Musicale » ( mais de là à penser que les émissions faisant du vrai direct- live musical à la télé française peuvent s’ancrer durablement dans le paysage audiovisuel…TARATATA, c’est triste à dire mais ce genre d’émissions a duré-Comme dit l’expression commune- moins longtemps que nos impôts ! ) Que personne ne se méprenne, c’est mon propre constat que je fais et qui n’engage que moi…

Mais ça, c'était avant...Oui Kris, pardon, Emma, voulais-je dire !!!

Oui, Ca, c’était avant ! Car tous ceux qui ont assisté à l’avant-première bordelaise de « Les Châteaux de Sable » d’Olivier Jahan en sont convaincus :

Vu la composition dans ce film d’Emma de Caunes, son duel d’amant-ami avec Yannick Rénier (et d’une très belle découverte en la personne de Jeanne Rosa- Cette actrice, si les petits cochons de l’immobilier ne la mange pas, on en entendra parlé d’elle-).

Jeanne Rosa permettant, tous les spectateurs de l’Ugc Ciné-Cité de Bordeaux en cette jolie soirée du 10 mars 2015 ont été unanimes :

« Emma de Caunes, Elle a ce je ne ce que je sais quoi que d’autres n’ont pas et qui nous met dans un drôle d’état, Emma, Elle a, Emma a ce je ne sais quoi, Ce don du ciel qui la rend belle »

Quoi, comment, pardon, je plagie une chanson chanté par France Gall…. Et quand bien même, Moi, c’est Johnny dont je suis mordu et pour vous montrer que je ne suis pas sectaire, la répartie concernant la Cortisone utilisé par Mon Jojo dans une scène du film m’a bien fait rire !

Allez, Emma, c'est reparti...Ce formidable rôle d'Eléonore dans " Les Châteaux de Sable" ne peut que rebooster votre carrière qui...Et qui sait, un César de la Meilleure Actrice en 2016 viendra peut-être confirmer mes prédictions... :)